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terre et poussière

Strange fruits - installation - 2005

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Appel à la mémoire, devoir de mélancolie. Des mines de Saint -Etienne aux arbres du Mississippi, la peau y est noire. Sous la terre, dans les branches. Ici, pendent les oripeaux. Là, oscillent les corps. Vestiges des violences ordinaires du travail et de la haine abjecte. Verticalité définitive des symboles. Les peaux de céramique, ces fruits étranges, avant d’être créations, sont vigiles. Les pleurs ne sont pas taris, ils sont reconnus, redéfinis par l’eau, la terre, le feu. Ce qui a été et ce qui sera. Les salles des pendus sont vides, les corps ont rencontré leur sépulture. Et de ces déserts en apparence, pourtant ouverts à mille échos, comme les lieux de solitude où crée Chantal Huber, résonne une étrange tendresse. Nous avons vécu, nous resterons à jamais. On ne fait pas de mal à une petite fille qui a des pendus dans la tête. fred lenfant

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